Il n’y a pas de seuil en dessous duquel les radiations ne sont pas dommageables.
Incomplet
Les effets sanitaires associés à l’exposition aux faibles doses de radioactivité restent controversés. Les effets des faibles doses, s’ils existent, sont si faibles qu’ils n’ont pas encore été confirmés. En adoptant le modèle dose-effets appelé “linéaire sans seuil”, les organismes de radioprotection font donc un choix volontairement conservateur afin de protéger les populations.
Pour justifier le nucléaire, on a poussé l’installation de chauffages électriques
Trompeur
Le chauffage électrique a été encouragé en France, mais dans le but de réduire les importations de produits pétroliers au travers de l’électrification du chauffage.
Les centrales nucléaires vieillissantes ne sont plus sûres
Faux
Les centrales nucléaires ne sont pas nécessairement moins sûres avec le temps. Au contraire, les centrales actuelles sont soumises à une réglementation bien plus stricte qu’à l’époque de leur construction.
Fukushima et Tchernobyl ont causé des millions de morts
Faux
Les estimations les plus fiables évaluent à environ 8 000 le nombre de décès potentiels dus aux irradiations après l’accident de Tchernobyl. À Fukushima, l’UNSCEAR estime qu’aucune augmentation détectable des cas de cancer ou de mortalité n’est attendue en raison des faibles doses reçues.
L’EPR est vulnérable à la chute d’un avion de ligne
Biaisé
Si la chute accidentelle d’un avion sur une centrale nucléaire est hautement improbable, la possibilité d’une attaque terroriste ne peut pas être exclue. L’EPR a été conçu pour résister à l’impact mécanique d’un avion militaire ainsi qu’à celui d’un avion de grande capacité. Une incertitude demeure toutefois quant à l’effet de l’embrasement des dizaines de tonnes de carburant contenues dans ce type d’avion.
Les accidents de Tchernobyl et de Fukushima sont comparables
Faux
Si ces deux accidents ont pour origine des centrales nucléaires, ils diffèrent nettement par leurs conséquences et par la séquence d’événements qui les ont causés.
Les catastrophes de Fukushima et de Tchernobyl ont eu des conséquences massives sur la biodiversité locale.
Incomplet
Les preuves suggèrent un véritable réensauvagement au sein des zones d’évacuation de Fukushima et de Tchernobyl, la présence humaine créant une plus grande pression sur les populations animales que les niveaux de radioactivité dans ces zones. Certaines espèces semblent néanmoins plus affectées que d’autres par les effets des radiations.
Le GIEC a montré que l’éolien et le photovoltaïque ont un potentiel bien supérieur au nucléaire sur la baisse d’émissions de CO2
Trompeur
Les évaluations du GIEC montrent que la réduction des émissions repose davantage sur les énergies renouvelables que sur le nucléaire. Toutefois, la plupart des scénarios compilés par le GIEC font l’hypothèse d’un important accroissement de la production nucléaire d’ici 2050.