La vapeur d’eau émise par les centrales nucléaires renforce le changement climatique
Faux
Les centrales nucléaires émettent de la vapeur d’eau, un puissant gaz à effet de serre, mais celle-ci se condense rapidement en précipitations en raison de la capacité limitée de l’air à la retenir. Ces émissions ne contribuent donc pas à l’augmentation de l’effet de serre.
Le chauffage électrique conduit à des émissions de CO₂ plus importantes que le chauffage au gaz
Faux
L’électrification du chauffage, bien que controversée, présente en France des facteurs d’émission de CO2 nettement inférieurs à ceux du chauffage au gaz, environ 80 gCO2e/kWh selon les méthodes de calculs recommandées par l’ADEME, contre 180 à 210 gCO2e/kWh pour le gaz.
Le nucléaire est une énergie bas carbone. En comparaison avec les énergies fossiles, les émissions de CO₂ liées au nucléaire sont très faibles, similaires à celles des énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire.
Le GIEC a montré que l’éolien et le photovoltaïque ont un potentiel bien supérieur au nucléaire sur la baisse d’émissions de CO2
Trompeur
Les évaluations du GIEC montrent que la réduction des émissions repose davantage sur les énergies renouvelables que sur le nucléaire. Toutefois, la plupart des scénarios compilés par le GIEC font l’hypothèse d’un important accroissement de la production nucléaire d’ici 2050.
Avec le changement climatique on ne pourra plus refroidir les centrales nucléaires
Trompeur
Le changement climatique n’aura pas d’impact sur la sureté des centrales nucléaires, mais pourra diminuer leur production lors des périodes où la température des fleuves sera trop élevée, ou que leur débit sera moindre. Des solutions d’adaptation sont disponibles pour réduire ces impacts sur la production et seront mises en place si leur rentabilité économique s’avère intéressante.
L’arrêt du nucléaire en Allemagne n’a pas augmenté les émissions de CO₂
Trompeur
Les études les plus complètes sur le sujet sont formelles, la poursuite de l’exploitation des centrales nucléaires aurait permis de réduire les émissions de CO₂ allemandes de plusieurs dizaines de millions de tonnes chaque année. En gardant en tête que l’empreinte carbone, pour un passager, d’un vol Paris-New York est d’environ 1,5 tonnes de CO₂.