Il y a des milliers d’incidents par an dans les centrales nucléaires

Il y a des incidents chaque année dans le nucléaire français, mais l’immense majorité sont mineurs et classés aux niveaux les plus bas de l'échelle INES. Les incidents graves sont heureusement très rares et les installations nucléaires sont surveillées de près pour garantir la sûreté.

Il est important de mettre ce chiffre en perspective pour bien comprendre de quoi il retourne. Les incidents sont classés sur l'échelle INES (International Nuclear Event Scale), qui va de 0 (déviation mineure sans impact pour la sûreté) à 7 (accident majeur) [1]. 

L’immense majorité des incidents répertoriés se situent aux niveaux 0 et 1, qui représentent des événements sans conséquence sur la sûreté des installations ou sur l'environnement. Chaque année en France plusieurs centaines d’écarts classés au niveau 0 sont signalés à l’autorité de sûreté et une centaine d’anomalies de niveau 1 sont portées à sa connaissance [2]. Les incidents sont suivis et analysés pour améliorer continuellement la sûreté et minimiser les risques, tous les rapports des incidents de niveau 1 ou plus sont publiés par l’ASNR [3].

De rares incidents de niveau 2

Les incidents de niveau 2 et plus, qui présentent un risque légèrement plus important, représentent au plus quelques événements par an en France. Les installations nucléaires françaises sont étroitement surveillées et contrôlées par l'ASNR, qui s'assure que les exploitants respectent les normes de sûreté les plus strictes. Les incidents sont suivis et analysés pour améliorer continuellement la sûreté et minimiser les risques, tous les rapports des incidents de niveau 1 ou plus sont de plus publiés par l’ASNR [3].